A la rencontre de nos producteurs dans le Vercors

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Le temps d’une matinée, toute l’équipe du p’tit Ravito est montée dans le Vercors à la rencontre de 3 de  nos producteurs. Voici un résumé de cette p’tite excursion !

La ferme des Rapilles

Vous l’avez déjà surement vu en prenant la route qui monte à Lans-en-Vercors, le panneau qui indique la ferme des Rapilles sur la droite au niveau d’Engins. Lorsqu’on arrive à 9h, Josselin qui est déjà debout depuis 5h, nous accueille plein d’énergie ! C’est lui qui reprend d’ici la fin d’année, la ferme de son père Alain et son associé Philippe.

On découvre le corps de ferme du temps du grand-père et le nouveau bâtiment. A l’origine c’était une ferme uniquement laitière, le lait était vendu à la coopérative. La fromagerie a été créée en 2000 avec l’arrivée de Philippe. Ils fabriquent du fromage du lundi au vendredi et vendent le lait à la coopérative le week-end. On a vu gruyère, tommette, bleu et raclette en cours d’affinage dans les caves 😋

La ferme compte une soixantaine de vaches, que Josselin connait tellement bien qu’il est capable de les appeler par leurs prénoms. Pour pouvoir vendre du fromage sous l’AOP Bleu du Vercors il faut avoir au moins 2% de laits de vaches Villardes, spécifiques du plateau. Elles produisent moins de lait mais savent très bien grimper les pentes raides !

La ferme des Rapilles produit son propre foin. Après analyse de celui-ci, la richesse apportée par la luzerne et le trèfle leur permettent de ne pas avoir à donner de tourteaux de soja en complément. Ils n’ont besoin d’acheter en plus qu’un mélange de céréales bio et d’origine Rhône-Alpes pour nourrir les vaches l’hiver. L’été les vaches pâturent avec d’autres congénères au plateau de la Molière. Josselin a su nous transmettre son amour pour ses vaches et l’envie de venir faire la montée aux alpages avec lui l’an prochain.

Saveurs du Vercors

Notre deuxième arrêt nous emmène à l’atelier de fabrication des confitures Saveurs du Vercors près de Lans-en-Vercors. C’est une aventure familiale qui réunit Célia, ses parents Stéphane et Dominique et son conjoint Bastien, à la suite des grands-parents qui avaient lancé l’activité.

L’odeur sucrée, mélange de plein de fruits, est envoutante. On découvre avec fascination les machines à doser, remplir, fermer et étiqueter les pots. Les machines ont permis entre autre d’éviter les tendinites, le risque de s’ébouillanter et de voir des moisissures apparaître dans les confitures en les fermant au moment où la température est assez élevée.

Les terres associées à la ferme leur permette de produire 90% des fruits utilisés dans leurs produits. Framboises, groseilles et rhubarbe sur le plateau, mûre, pastèque et cynorrhodon à Sassenage et châtaignes en Ardèche. Nous avons été fascinés par le jonglage cérébral qu’ils doivent faire pour synchroniser la production et les récoltes de chaque fruits sur chaque terrain ainsi que leur transformation. Ils réfléchissent à de nouveaux outils pour essayer de se simplifier la tâche, on a hâte qu’ils nous racontent.

La Chèvrerie du Chatelard

Dernière étape à Autrans ! C’est Laurine qui est venu de l’Ouest de la France reprendre le flambeau de la Chèvrerie du Châtelard. Elle a convaincu Delphine, habitante du plateau qui désirait à l’époque s’installer avec des vaches laitières, de rejoindre l’aventure. Leur duo fonctionne à merveille depuis 3 ans.

Une soixantaine de chèvres donnent naissance à environ 130 chevreaux chaque année, qu’il faut biberonner à la main dans les premiers jours : vous imaginez ? Ensuite le reste de l’année, les chèvres produisent du lait durant 9 mois. En fonction de leur humeur, si elles aiment le champ dans lequel elles ont été amenées ou non, s’il pleut trop, elles produisent plus ou moins de lait. Leur caractère impacte donc sacrément la production !

La fabrication du fromage est une étape bien trop complexe pour être restituée ici, mais sachez que chaque fromage doit être retourné tous les jours, de quoi nous faire tourner la tête. Après avoir visité la fromagerie nous sommes allés dans les champs à la rencontre de ces chèvres si affectives qu’elles vous poursuivent pour se faire gratter la tête ce qui plaît plus ou moins aux membres de l’équipe  😉

 

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